Rencontre avec Staïesh (Belyj Almaz, centre-ville)

EDIT: voire nouvelle version plus bas.

Passage correct. Quelques remarques cependant :
-ils seraient logique que les gardes nous fouillent pour nous retirer nos armes avant de nous emmener voir le patron, quitte à nous les redonner quand on part.
-si on s'en tient à sa version (au 10), Staïesh pourrait peut-être essayer de nous convaincre de nous joindre à lui quand même. Au choix par la terreur ("si vous voulez que votre famille vive longtemps, il serait bon que vous joigniez les vainqueurs"), soit par la persuasion ("ceux qui me suivent auront un long futur doré) soit par ce que tu veux. J'aime bien le coup du bracelet de la mort, même s'il est cliché.
-je n'ai jamais aimé les interdictions de revenir. Modifie plutôt ton paragraphe de retour pour tenir compte des actions qu'on a pu effectuer précédemment, quitte à trouver une astuce scénaristique bidon ("la surveillance s'est renforcée" etc.).

Très chouette pour un premier jet. J'aime particulièrement la façon dont tu fait passer l'aura de menace émanant de Staïesh, et les réactions du perso (tremblements etc.).

Quelques remarques:
- Prévoir que le perso puisse s'engager dans ce quartier avec son robot. Face à une dizaine de Mirmillons l'attaque de front reste suicidaire, et s'il veut s'introduire dans l'immeuble il devra de toute façon sortir de son robot, donc on retombe assez vite sur ce que tu prévois.

- Les menaces de Staïesh me semblent un peu trop crues et directes, ce qui jure avec son côté "froid": On gagnerait en cohérence si ces menaces sont plus voilées (tout en précisant que le personnage comprend très bien de quoi est capable d'un homme pareil), ou si Staïesh menacait de faire commettre ces exactions par ses hommes.

- Le joueur a peu d'éléments pour décider s'il se met au service de Staiesh, mais après tout des infos sur Staïesh peuvent être disponibles ailleurs dans l'aventure.

- Il est étonnant que Staïesh engage le PJ sans un quelconque test de compétence et/ou de volonté, non?

- Staïesh ne semble pas très occupé pour quelqu'un qui est en train de planifier la conquête d'un pays... Peut-être préciser qu'il est en train d'examiner des données sur un ordinateur, ou que son bureau est jonché de cartes et papiers?

- Enfin, il est normal que tous les chemins mènent à Rome, ou plutôt au boss, mais prendre l'un ou l'autre chemin fait finalement peu de différences. A mon sens tenter de rentrer discrétement dans l'immeuble devrait être plus risqué (passage à tabac si on se fait prendre, avant d'être emmené devant le boss), mais on peut envisager que le personnage arrive jusqu'à Staïesh sans être vu, ce qui a pour effet d'impressioner ce dernier et d'être engagé sans le "test" que je suggérait plus haut.

Voila, toutes ces remarques ne retirent rien au qualités réelles du texte que tu propose, ce ne sont que des suggestions.

J'ai corrigé quelques aspects, notamment l'arrivée en robot, Staïesh qui étudie des cartes, le paragraphe de retour, le fait que l'on soit désarmé et le fait que Staïesh face ses menaces par l'intermédiaire de ses hommes.

Pour les test, je ne suis pas très chaud car je n'ai pas envie que la décision de servir tel ou tel prétendant se fasse sur un coup de dé...

Pour le reste, j'y travaille.

Nouvelle version, qui prend en compte les remarques précédentes et les nouveautés du scénario. Il ne manque que le paragraphe 19, qui sera celui où Staïesh nous confie notre première mission.

1

Si vous êtes déjà venu ici, rendez-vous au 13.
Le Quartier général de la B.R.A.I.N (Bio Robot Artificial Intelligence Networks) est situé au cœur de la capitale. Au fur et à mesure que votre robot avance dans des quartiers autrefois luxueux, aujourd’hui ravagés par la guerre civile , vous n’apercevez toujours aucun de vos compatriotes. Visiblement, vous étiez parmi les seuls à avoir été vaccinés préalablement. Dans les rues désertiques, vous pouvez contempler tous les signes propres à de furieux affrontements : barricades à moitié éventrées, nombre de murs effondrés ou sérieusement endommagés, ou encore lampadaires arrachés et gisants complètement tordus sur le sol poussiéreux. Plus grave, et beaucoup moins supportable, de multiples cadavres encombrent la chaussée : le plus préoccupant est que vous ne sauriez dire s’ils ont péri au cours des affrontements qui ont visiblement eu lieu ici ou s’ils ont tout simplement été écrasés ou piétinés lors de leur sommeil artificiel. Soupirant, vous préférez chasser toutes ces pensées noires de votre tête. Vous avez bien assez à faire, inutile de porter sur vous tous les maux sont souffre actuellement le Kalazar.
Soudain, au détour d’une ruelle, vous vous retrouvez à l’orée d’une grande avenue. Et là, juste en face de vous, vous contemplez le Quartier Général de la plus grande société de robotique de votre pays.
Le bâtiment semble mesurer des kilomètres de haut. Les multiples miroirs de cette gigantesque tour de verre reflètent à l’infini la lumière du soleil, qui perce timidement à travers les nuages, vous éblouissant totalement. Un gigantesque emblème, représentant un robot et un homme tournés vers la mer, flotte au vent sur une énorme banderole qui doit facilement couvrir une trentaine d’étages. L’immense immeuble ne semble pas avoir souffert d’une quelconque autre violence. Cela vous rassure mais vous intrigue en même temps : serait-il possible que le gratte-ciel abrite des personnes éveillées ? Il n’y a qu’une manière de s’en assurer : si vous voulez pénétrer dans le QG, rendez-vous au 2 (auquel cas, vous laissez votre robot ici). Si vous préférez aller explorer un autre quartier de Belyj Almaz, rendez-vous au X.

2

Alors que vous approchez prudemment de l’immeuble, vous vous figez soudain. Devant les portes automatiques situées au bas de la tour, vous pouvez distinguer une escouade de robots de guerre kalazarien. Vous en comptez onze de votre position, tous des mirmillons, le modèle standard de l’armée de votre pays. Ils ne semblent porter aucune peinture tribale, comme ceux ayant agressé votre unité à Thalash. Visiblement, ils montent la garde devant le Quartier Général et votre réflexion quand au fait qu’il puisse abriter quelques rescapés semble se confirmer. Reste à savoir s’ils seront heureux de vous voir ou s’ils ne risquent pas plutôt de vous abattre sur le champ. A vous de décider. Si vous voulez signaler votre présence amicalement, rendez-vous au 3. Si vous préférez tenter une diversion pour pouvoir pénétrer incognito dans l’immeuble, rendez-vous au 4. Enfin, si vous préférez ne prendre aucun risque et aller explorer un autre quartier de la capitale, rendez-vous au X.

3

Levant distinctement les mains au dessus de la tête, vous criez d’une voix forte pour signaler votre présence. Aussitôt, les robots se tournent vers vous, braquant leurs armes droit sur votre silhouette. Cinq d’entre eux se détachent du groupe, et viennent vous encercler. Il vous prennent de plus vos armes. (retirez toutes armes que vous possédez de votre Feuille d'Aventure, mais notez-les au cas où vous les retrouveriez.) Un des hommes, probablement le chef, s’adresse à vous d’un ton rude :
« Qui êtes-vous ? Que faites-vous dans ce secteur ? Et pourquoi n’êtes-vous pas endormi ? Répondez !
-Je suis un soldat de notre pays, répondez-vous en tentant de paraître plus rassuré que vous ne l’êtes véritablement. Matricule 123 215, huitième régiment, sous les ordres du sergent Jaïesh.
Bien qu’il n’ait aucun moyen de deviner si vous dites la vérité, l’homme semble un peu moins abrupt. Il vous demande pourtant, d’une voix sèche :
-Ca ne fait que deux réponses sur trois. Qu’est-ce que vous foutez dans ce quartier ?
-Je cherche ma famille, répondez-vous. Ils habitent la capitale et j’ai pris peur pour eux, à cause de la guerre et tout ça.
-En tout cas, ce n’est pas ici que vous les trouverez, vous fait remarquer le soldat. Je ne peux pas vous aider personnellement, mais peut-être mon patron le pourra-il. De plus, je suis sûr qu’il sera ravi de rencontrer un survivant. Vous me suivez ? »
Bien que la demande ait été faite sur le ton de la conversation, vous devinez qu’il s’agit en réalité d’un ordre ; visiblement, vous n’avez pas le choix. Vous acquiescez donc placidement, et vous suivez au pas de course les cinq robots, qui regagnent leur poste. Là, le soldat quitte son robot, et fait signe à deux de ses hommes d’en faire autant. Vous pouvez à cette occasion détailler plus précisément le physique du soldat. Il est de taille moyenne, avec un ventre légèrement arrondi. Il est solidement bâti, avec en particulier un cou de taureau et des bras que vous devinez très musclés. Les deux hommes qu’il vient de désigner se placent de part et d’autre de vous, et vous pénétrez tous les quatre dans l’immeuble. Le hall de ce dernier est tellement grand que vous en apercevez à peine le bout. Partout, se trouvent des tables d’accueil, sur lesquelles gisent pêle-mêle des hôtesses endormies et des vigiles inconscients. Le mur du fond est occupé par une rangée d’ascenseurs. Vu la longueur du hall, songez-vous, il doit y en avoir près d’une centaine. Vous remarquez également une poignée d’hommes en armes, qui gardent l’un des ascenseurs. C’est d’ailleurs vers ce dernier que vous dirigent vos accompagnateurs. Arrivé à quelques mètres du commando, le chef de votre petit groupe dit simplement :
« J’emmène ce type voir le patron. »
Les autres acquiescent, et s’écartent d’un même mouvement, vous laissant champ libre pour entrer dans l’ascenseur. Vous vous y entassez tous les quatre, tandis que l’homme courtaud presse un bouton sur le panneau d’affichage. Aussitôt, l’ascenseur se met en branle et commence à s’envoler vers les hauteurs de la tour. Le voyage est cependant très court : après quelques étages seulement, les portes s’ouvrent en chuintant. Elles dévoilent un long couloir désert, qui semble s’étendre sur des kilomètres. Votre escouade vous fait signe d’avancer, ce que vous faites sans réticences. Après quelques dizaines de mètres, parcouru, le groupe s’arrête devant une porte. Le chef frappe trois coups rapides, sans doute un signal convenu. Aussitôt, le battant s’ouvre tout grand et vous pénétrez sans attendre dans une grande pièce. Rendez-vous au 5.

4

Vous décidez que votre seule chance est de pénétrer dans l’immeuble, en contournant par derrière les robots. En effet, ces derniers se tiennent à quelques mètres de l’entrée, de sorte qu’en avançant à couvert jusqu’à cette porte, vous pouvez peut-être espérer rentrer dans l’immeuble sans vous faire remarquer. Vous mettez immédiatement votre plan à exécution. Arriver à quelques mètres de la porte ne pose guère de soucis, étant donné les multiples carcasses qui encombrent l’avenue. C’est pour pénétrer dans le building que vous allez connaître de sérieux problèmes. Pendant près d’une demi-heure, vous attendez une occasion propice. Soudain, elle finit par se présenter. Un bruit résonne à quelques dizaines de mètres face à l’immeuble. Les robots se tournent tous dans cette direction. Vous en profitez pour filer silencieusement vers l’entrée. Tentez votre chance. Si vous êtes chanceux, rendez-vous au 6. Si vous êtes malchanceux, rendez-vous au 7.

5

La salle où vous venez de mettre les pieds s’avère être un vaste bureau, richement meublé et décoré. Les murs sont recouverts de tapisseries aux couleurs flamboyantes, qui apportent un peu de la gaieté dans un immeuble si uniforme. Diverses tables et bureau sont répartis un peu partout dans la pièce, pour la plupart recouverts de piles de dossiers, d’ordinateurs derniers cris ou encore d’objets que vous ne parvenez pas à identifier. Sur son mur ouest, la pièce dispose d’une vue impressionnante sur Belyj Almaz, grâce à de majestueuses baies vitrées, parfaitement nettoyées. Votre attention est également attirée par le fait que plusieurs hommes en armes gardent les lieux : vous en comptez neuf, éparpillés un peu partout.
Situé à deux mètres de ces fenêtres se tient un bureau en acajou, plus vaste que tous les autres présents dans la pièce. Il est recouvert de multiples cartes du Kalazar et d'un ordinateur portable dernier cri. Et, derrière ce bureau, confortablement assis sur un grand fauteuil noir, un homme vous regarde tranquillement. Alors que vos anges gardiens vous poussent doucement et fermement à quelques centimètres du bureau, vous analysez attentivement le personnage. Vous ne sauriez lui donner un âge précisément mais vous supposez qu’il doit approcher la cinquantaine. Même s’il est assis, vous le devinez très grand, sans doute plus de deux mètres. Il est vêtu d’un costume noir impeccable, et serre une canne à pommeau d’argent dans sa main gauche. Mais vous êtes surtout frappé par son crâne chauve, son visage totalement inexpressif, et surtout ses yeux ; son regard bleu nuit vous transperce littéralement, et vous ne pouvez vous empêcher de trembler légèrement. Voilà sans nul doute un homme à ne pas contrarier, et qui doit obtenir tout ce qu’il désire, même aux prix les plus élevés.
Visiblement nerveux, le chef de votre petit groupe dit :
« Il rodait autour de l’immeuble. Il dit être militaire…j’ai pensé que vous souhaiteriez le rencontrer. »
L’homme assis ne prononce pas la moindre parole. Tout juste remue-il légèrement sa main gauche, dans un signe équivoque. Lui obéissant immédiatement, vos deux escorteurs s’inclinent brièvement, et quittent précipitamment la salle. Seul reste dans la pièce leur chef. Une fois que la porte s’est refermée sur eux, l’homme reporte son attention sur vous, et, pour la première fois, ouvre la bouche :
« Excusez-moi si je vais vous paraître un peu bref, mais mon temps est précieux. Que faites-vous ici ? Pourquoi rodez-vous autour de mon immeuble ?
-Votre immeuble ? Répétez-vous, un peu surpris. Mais alors, vous êtes…..
-…le propriétaire de la Biorobotic, complète l’homme, sans le moindre sourire. Serg Staïesh, pour vous servir. Mais vous n’avez pas répondu à ma question. Que faites-vous ici ?
Si vous avez tenté de pénétrer en cachette dans l’immeuble, rendez-vous au 8. Si ce n’est pas le cas, rendez-vous au 15.

6

Dame fortune est certainement de votre côté. Vous parvenez à vous infiltrer dans l’immeuble sans qu’aucun des robots ne vous aperçoivent. La porte automatique s’ouvre silencieusement à votre approche, et vous vous infiltrez dans le bâtiment. Le hall de ce dernier est tellement grand que vous en apercevez à peine le bout. Partout, se trouvent des tables d’accueil, sur lesquelles gisent pêle-mêle des hôtesses endormies et des vigiles inconscients. Le mur du fond est occupé par une rangée d’ascenseurs. Vu la longueur du hall, songez-vous, il doit y en avoir près d’une centaine. Mais vous n’avez guère le temps de pousser plus loin vos réflexions. Car, dans les trente secondes qui ont suivi votre entrée dans l’immeuble, vous vous êtes retrouvé encerclés par une dizaine d’hommes en arme. Il est inutile de résister, aussi vous levez haut vos mains, en signe de reddition. Les hommes vous désarment (retirez toutes armes que vous possédez de votre Feuille d'Aventure, mais notez-les au cas où vous les retrouveriez.) et, tandis que quatre d’entre eux vous empoignent solidement, les six autres chuchotent à voix basse des choses que vous ne sauriez entendre. Après quelques dizaines de secondes de messes basses, un des soldats, probablement le chef, parle soudain à voix haute :
« Emmenons-le voir le patron…tu es un militaire, vu ta tenue ? »
Il ne servirait à rien de le nier. Vous acquiescez silencieusement, tandis que l’homme fait signe à trois de ces hommes. Vous encerclant, ils vous font signe d’avancer vers un des ascenseurs, gardés par une autre escouade, qui a dû suivre votre « arrestation » de loin.
Arrivé à quelques mètres de ce commando, le chef de votre petit groupe dit simplement :
« J’emmène ce type voir le patron. »
Les autres acquiescent, et s’écartent d’un même mouvement, vous laissant champ libre pour entrer dans l’ascenseur. Vous vous y entassez tous les quatre, tandis que l’homme courtaud presse un bouton sur le panneau d’affichage. Aussitôt, l’ascenseur se met en branle et commence à s’envoler vers les hauteurs de la tour. Le voyage est cependant très court : après quelques étages seulement, les portes s’ouvrent en chuintant. Elles dévoilent un long couloir désert, qui semble s’étendre sur des kilomètres. Votre escouade vous fait signe d’avancer, ce que vous faites sans réticences. Après quelques dizaines de mètres, parcouru, le groupe s’arrête devant une porte. Le chef frappe trois coups rapides, sans doute un signal convenu. Aussitôt, le battant s’ouvre tout grand et vous pénétrez sans attendre dans une grande pièce. Rendez-vous au 5.

7

Visiblement, la chance n’est pas avec vous. Alors que vous vous trouvez à mi chemin de votre but, un des robots se tourne soudain vers vous. Vous entendez l’homme qui l’occupe pousser un cri d’alerte, à l’attention de ces coéquipiers. Aussitôt, vous voyez de multiples armes se tourner vers vous. N’attendant pas qu’elles fassent feu, vous rebroussez prestement chemin, pour vous mettre à couvert. Mais un déluge de feu éclate derrière vous. Testez votre habileté. En cas de réussite, rendez-vous au 11. En cas d’échec, rendez-vous au 12.

8

Le chef de vos anges gardiens se racle la gorge, avant d’ouvrir la bouche :
« Monsieur, il a essayé d’infiltrer discrètement l’immeuble. Nous l’avons repéré à temps.
-Tiens, tiens, fait Staïesh d’une voix égale. Alors, qu’est-ce qui vous intéresse tant dans ce building pour vouloir fausser compagnie à mes hommes ?
-Je cherche ma famille, répondez-vous hâtivement. J’espérais trouver des informations dans ce quartier. Quand j’ai vu vos robots, cela m’a intrigué, et j’ai voulu savoir qui étaient ces gens qui n’étaient pas endormis.
-Mes hommes ont reçu un vaccin, répond lentement Staïesh, tout comme les employés de ma compagnie, et moi-même….et vous aussi, visiblement.
-On nous l’a injecté avant de partir en Thoronie, confirmez-vous.
-…comme à tous les militaires. Je suis au courant. J’ai quelques relations parfois bien utiles au sein de notre état major. Aussi, je n’ai pas été pris au dépourvu lorsque la catastrophe nous est tombée dessus…mais revenons-en à votre famille. Ce n’est certainement pas ici que vous la trouverez. Et vous le savez pertinemment. Aussi, je vous le redemande : quel est le véritable motif, qui vous a poussé à venir dans cet immeuble?
-Mais, je dis la vérité, articulez-vous, d’un ton fort peu convaincant toutefois.
-Vous croyez vraiment que je suis né de la dernière pluie ? Je pense plutôt que vous êtes un espion, envoyé par je ne sais quel mécréant, pour mettre son nez dans mes affaires. Qu’avez-vous à répondre à ça ? »
Le regard transperçant de Staïesh vous fixe dans les yeux, tandis que ses hommes se rapprochent imperceptiblement de vous. Transpirant abondamment, vous réfléchissez à toute vitesse à votre réponse.
Si vous voulez avouer que vous êtes un espion, rendez-vous au 9.
Si vous préférez nier et vous en tenir à votre version, rendez-vous au 10.

9

« Tiens, tiens, fait Staïesh, d’une voix égale. Vous avouez donc. Pour qui travaillez-vous ?"
Vous réfléchissez à toute allure à la réponse que vous allez donner. Heureusement, ou plutôt malheureusement, vous n’en aurez pas le temps. Las d’attendre votre réponse, Staïesh lance un signal discret à ses hommes. Une rafale de mitraillette résonne durant une poignée de secondes à travers la pièce. Puis, aussi soudainement qu’il avait été brisé, le silence retombe. Mais vous n’êtes plus là pour en être témoin. Votre vie s’achève ici.

10

« Eh bien, répond froidement Staïesh, nous allons nous en assurer et plus vite que vous ne le pensez. Passez-lui le détecteur. »
Aussitôt, deux des hommes vous saisissent fermement, tandis qu’un autre sort d’une de ses poches un bracelet métallique. Impuissant, vous le regarder vous passer l’appareil autour du poignet. Le bracelet se referme automatiquement, avec un clic peu rassurant.
-Et maintenant, reprend le milliardaire, qui semble toujours aussi calme, répondez immédiatement où j’ordonne à mes hommes de vous abattre. Travaillez-vous pour une quiconque personne ?
Vous n’avez pas le choix, il vous faut dire la vérité.
Si vous vous êtes engagé auprès d’une quelconque faction, rendez-vous au 16.
Si ce n’est pas le cas, rendez-vous au 17.

11

Vous parvenez in extremis à plonger derrière une carcasse de voiture robot. Les tirs vous frôlent le visage mais vous êtes indemne. Slalomant entre les débris et les coups de feu, vous vous éloignez petit à petit de cette zone peu recommandable. A votre grande surprise, et votre non moins grand soulagement, personne ne vous a poursuivi. Sans doute les gardes ont-ils pour mission de surveiller l’immeuble, et non d’appréhender les intrus. Vous l'avez tout de même échappé belle, et vous décidez de ne pas traîner plus longtemps dans les environs. Rendez-vous à présent au X.

12

Malheureusement, votre chance a pris fin, et cela vous est fatal. L’un des tirs vous percute de plein fouet. Vous heurtez violemment le sol mais, curieusement, vous le sentez à peine. Les sons autour de vous vous apparaissent maintenant très lointains, et le contact des pavés contre votre visage ne vous procure aucune sensation. Tout commence à tourner et à se mêler sous vos yeux, tandis que le monde se fond en un kaléidoscope de couleurs. Puis, brutalement, tout devient noir. Votre vie s’achève ici.

13

Vous revoilà à proximité du quartier général de la B.R.A.I.N. Si lors de votre première visite, vous avez réussi à pénétrer dans l'immeuble, rendez-vous au 14. Si ce n'est pas le cas et que vous voulez maintenant l’explorer, rendez-vous au 2. Si vous préférez vous diriger vers un autre quartier de la capitale, rendez-vous au X.

14

Depuis votre dernier passage dans les environs, et votre rencontre avec Serg Staïesh, la sécurité a été considérablement renforcée. Des dizaines de robots font le guet devant l'immeuble, et transportent de grandes caisses, dont vous ne parvenez pas à deviner le contenu. Visiblement, il se trame quelque chose. Vous jugez toutefois inutile et dangereux de vous en mêler, et vous rejoignez donc un autre quartier de la ville. Rendez-vous au X.

15

« J’explore le pays, répondez-vous franchement, et j’essaie de trouver armes et nourriture pour survivre.
Staïesh acquiesce silencieusement :
-Je vois. Vous essayer de survivre dans ce qui reste de notre cher Kalazar. Malheureusement, je pense que vous ne tiendrez pas longtemps. La nourriture et l’eau vont bientôt manquer et la plupart de nos concitoyens, parmi ceux qui n’ont pas été endormis, sont condamnés.
Le milliardaire se lève et, et s’appuyant sur la canne, vous tourne le dos pour contempler la cité silencieuse.
-Le Kalazar tel que vous l’avez connu ne sera bientôt plus qu’un souvenir. Au moment, où je vous parle, les combats ravagent le pays tout entier. Partout, différentes factions se préparent à une lutte impitoyable pour le pouvoir. La question, de votre point de vue, n’est pas de rejoindre un camp : vous y serez obligé si vous voulez survivre. Il s’agit de rejoindre le camp vainqueur.
Serg Staïesh se retourne et vous fixe dans les yeux :
-Depuis des années, c’est moi qui fournis notre armée en termes de robotique et d’armement. Mes usines de Gorod Dostinzenie sont les plus productives du Kalazar. Je dispose en outre de troupes en nombre assez conséquent pour lever une petite armée. La guerre est en marche. Le dénouement est proche. J’ai grand besoin d’hommes comme vous. Vous êtes un militaire, vous saurez donc piloter un de mes robots. Vous êtes de plus conditionné pour la guerre. Votre expérience est inestimable pour un homme comme moi. Si vous rejoignez mes rangs, je vous promets un avenir doré et une victoire grandiose. Quand le trône de Leish sera à moi, le pays restera à reconstruire. Et ceux qui m’auront aidé recevront leur récompense. Qu’en dites-vous ? »
Vu sous cet angle, l’offre du milliardaire paraît en effet alléchante. Si vous voulez y répondre favorablement, rendez-vous au 19. Si vous déclinez la proposition, rendez-vous au 18.

16

Le bracelet vous envoie soudain une brutale décharge électrique, qui vous fait sursauter violemment et pousser un cri de douleur. Les deux gardes du corps renforcent leurs prises, tandis que Staïesh secoue tristement la tête.
« Tiens, tiens, fait-il, d’une voix égale. La technologie a toujours le dernier mot, ne trouvez-vous pas ? Maintenant, parlez. Pour qui travaillez-vous ? »
Vous réfléchissez à toute allure à la réponse que vous allez donner. Heureusement, ou plutôt malheureusement, vous n’en aurez pas le temps. Las d’attendre votre réponse, Staïesh lance un signal discret à ses hommes. Une rafale de mitraillette résonne durant une poignée de secondes à travers la pièce. Puis, aussi soudainement qu’il avait été brisé, le silence retombe. Mais vous n’êtes plus là pour en être témoin. Votre vie s’achève ici.

17

Le bracelet ne vous envoie aucune décharge après votre réponse négative. Staïesh fait signe à ses hommes de vous l’ôter, puis il s’adresse à vous, d’un ton insouciant :
-Vous savez bien qu’en temps de guerre, ces précautions sont indispensables. Donc, vous cherchez votre famille ? Je ne peux malheureusement pas vous aider à ce propos. Mais regardez les choses en face : soit elle est en sécurité soit elle a déjà périe. Votre présence n’y changera rien. Les rechercher est inutile.
Le milliardaire se lève et, et s’appuyant sur la canne, vous tourne le dos pour contempler la cité silencieuse.
-Le Kalazar tel que vous l’avez connu ne sera bientôt plus qu’un souvenir. Au moment, où je vous parle, les combats ravagent le pays tout entier. Partout, différentes factions se préparent à une lutte impitoyable pour le pouvoir. La question, de votre point de vue, n’est pas de rejoindre un camp : vous y serez obligé si vous voulez survivre. Il s’agit de rejoindre le camp vainqueur.
Serg Staïesh se retourne et vous fixe dans les yeux :
-Depuis des années, c’est moi qui fournis notre armée en termes de robotique et d’armement. Mes usines de Gorod Dostinzenie sont les plus productives du Kalazar. Je dispose en outre de troupes en nombre assez conséquent pour lever une petite armée. La guerre est en marche. Le dénouement est proche. J’ai grand besoin d’hommes comme vous. Vous êtes un militaire, vous saurez donc piloter un de mes robots. Vous êtes de plus conditionné pour la guerre. Votre expérience est inestimable pour un homme comme moi. Si vous rejoignez mes rangs, je vous promets un avenir doré et une victoire grandiose. Quand le trône de Leish sera à moi, le pays restera à reconstruire. Et ceux qui m’auront aidé recevront leur récompense. Qu’en dites-vous ? »
Vu sous cet angle, l’offre du milliardaire paraît en effet alléchante. Si vous voulez y répondre favorablement, rendez-vous au 19. Si vous déclinez la proposition, rendez-vous au 18.

18

Staïesh paraît très déçu de votre refus. Il semble en fait hésiter à vous laisser repartir, et vous sentez une peur soudaine vous envahir. Après quelques secondes qui vous semblent interminables, le milliardaire reprend la parole :
-Très bien, je vais vous laisser quitter cet immeuble. Mais, je vous avertis, si je vous revois rôder dans les environs, je vous abattrai sur le champ. Ou non, je vous torturerai plutôt à petit feu. Et j’éliminerai toute votre précieuse famille en guise de représailles. Je ferai étouffer vos enfants à mains nues, violer votre femme avec la dernière brutalité, et pendre leurs cadavres, avant de les brûler. S'ils parviennent à m'échapper, je les traquerai jusqu'à la fin de leur inutile vie. Vous m’avez bien compris ?
Vous acquiescez, en tremblotant dangereusement.
-Alors, foutez-moi le camp, et que je ne vous revois jamais de votre misérable petite vie.
Vous ne vous le faites pas dire deux fois. Vous marchez le plus rapidement que vous le pouvez vers la sortie du bureau, en tachant de masquer au maximum le tremblement convulsif de vos jambes. L'un des hommes de main vous jette sans un mot vos armes, que vous attrapez au vol (renotez-les sur votre Feuille d'Aventure). Une fois dans le couloir, vous courez sans plus de retenue vers l’ascenseur. Lors de la descente, vous tâchez de réfréner les battements affolés de votre cœur, et de vous calmer intérieurement. Vous êtes passé près de la mort, et vous le savez... Dire que vous avez été à deux doigts de vous mettre au service d’un tel homme. Songer que le Kalazar pourrait bien tomber entre ses mains vous terrifie littéralement. Lorsque les portes de l’ascenseur s’ouvrent sur le grand hall, vous vous dirigez directement vers la sortie, sous les regards pesants des soldats. Après avoir franchi la porte de l’immeuble, vous passez le barrage des robots, et vous vous éloignez le plus rapidement possible de ce quartier. Rendez-vous au X.

19
Si vous avez noté sur votre Feuille d'Aventure les mots de passe Pietr et Natalia, rendez-vous au 21. Si vous n'avez qu'un ou aucun des deux mots, rendez-vous au 20.

Pour les fautes et répétitions, je vais corriger ça. J'enlèverai aussi les références au bombadement, je n'y avais plus pensé.
Au 5 nos 2 escorteurs s'en vont, mais le troisime (le chef) reste et c'est lui qui parle au 8.
Pour le reste, ce n'est qu'une première version, je vais corriger un peu.

Au 11, le coup du "vous ne pouvez plus revenir dans cette zone" est foireux. C'est une astuce d'auteur fainéant pour ne pas écrire un retour de plus, et ça risque de créer des bugs plus tard. Surtout qu'il n'y a objectivement rien à changer, les hommes de Staiesh n'ayant sûrement pas pu nous identifier formellement à cette distance, tandis qu'on courrait pour échapper aux balles, ni se donner la peine de retenir le peu qu'ils ont vu d'ailleurs.

Au 16, on n'a à mon sens pas beaucoup de mal à répondre à la question "pour qui travaillez-vous ?" si on travaille effectivement pour une organisation. De même au 9.

Sinon, c'est correct. Je préfère de beaucoup cela à l'ancienne version avec le bracelet bombe en tout cas.