La Grande Menace des Robots 2
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La Grande Menace des Robots 2

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 Thalash (zone de départ)

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Gally
Aragorn
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Aragorn
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MessageSujet: Re: Thalash (zone de départ)   Thalash (zone de départ) - Page 2 Icon_minitimeDim 18 Mai - 10:24

Pour les armes à feu, je ne pensais pas qu'on voudrait gérer le problème des munitions donc j'avais trouvé ce moyen pour l'éviter.^^
Pour l'hitoire de quitter la ville au premier paragraphe, c'était plus pour la logique. Il faut le temps que les mafieux quittent la caserne.
Quand à la mafia, je n'y ai pas trop réfléchi mais ça pourrait être par la menace (femme enlevée?) ou la corruption.

Je tâcherai de corriger tout ça aujourd'hui. Smile
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Jehan
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MessageSujet: Re: Thalash (zone de départ)   Thalash (zone de départ) - Page 2 Icon_minitimeLun 19 Mai - 22:09

Impeccable, je trouve ça très bon désormais. Peut-être quelques mots à changer pour éviter certaines répétitions, mais il n'y en a pas beaucoup, ça attendra qu'on fasse une relecture globale.

Pour le robot qui fait perdre 4 points d'endurance, il faudrait peut-être préciser combien on perd si on tente sa chance et qu'on réussit/échoue. Sauf si on met ça directement dans les règles (1 point de moins, 1 point de plus). Je penche plus pour la second solution.
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Jehan
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MessageSujet: Re: Thalash (zone de départ)   Thalash (zone de départ) - Page 2 Icon_minitimeLun 19 Mai - 22:15

Par contre, tu ne m'as toujours pas répondu : tu as une idée de la raison pour laquelle le héros pour s'en aller bosser pour la mafia ? ^^

J'en aurais bien une, mais… j'attends ton avis. ; )
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Aragorn
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MessageSujet: Re: Thalash (zone de départ)   Thalash (zone de départ) - Page 2 Icon_minitimeMar 20 Mai - 21:27

Non pas vraiment mais je suppose que ça pourrait être par le chantage. (enlèvement de la femme du héros?)
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Jehan
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MessageSujet: Re: Thalash (zone de départ)   Thalash (zone de départ) - Page 2 Icon_minitimeMar 20 Mai - 22:19

Mon idée était de faire pression sur le héros via sa fille. En effet je voyais bien le type de la scène écrite par Meneldur appartenir à la mafia.

Inconvénient : ça oblige le héros à avoir rencontré sa fille auparavant.

Autre inconvénient qui se retrouve dans tous les cas, quel intérêt peut avoir la mafia à faire chanter un troufion comme le héros ?
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Aragorn
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MessageSujet: Re: Thalash (zone de départ)   Thalash (zone de départ) - Page 2 Icon_minitimeJeu 19 Juin - 21:27

Voilà l'hôpital.

21
Si vous êtes déjà venu ici, rendez-vous au 29.
L’hôpital de Thalash se trouve au centre-ville, donc vous ne mettez guère plus d’un quart d’heure pour l’atteindre. Vous ne rencontrez pas âme qui vive au long de ce court trajet, même si, partout, vous pouvez contempler des traces de pillage. Une fois arrivé devant l’hôpital, vous prenez le temps, comme à chacune de vos visites, de contempler quelques instants le superbe bâtiment. L’hôpital a, en effet, été aménagé, voilà quelques années, dans un ancien palais d’été, datant du temps du Deuxième Empire. Sa grande façade est une merveille de sculptures taillées dans le marbre le plus fin, de magnifiques colonnes cernées d’or et d’ornements plus somptueux les un que les autres. Vos pas résonnent bruyamment tandis que vous montez lentement le vaste escalier blanc qui mène au vaste hall d’entrée. Si le bâtiment offre de l’extérieur un aspect résolument traditionniste, il n’en est pas de même pour l’intérieur, qui est au contraire totalement tourné vers l’avenir et le progrès. La vaste salle de réception de l’hôpital offre un contraste saisissant entre un décor de plus de cent ans et la technologie la plus moderne de Kalazar. Vous analysez rapidement la situation. Une dizaine de guichets alignés en rang contre le mur du fond, avec ordinateurs intégrés et tout le matériel qui va avec. Une multitude de portes derrière ces guichets, mais également dans les murs à votre gauche et à votre droite. Et, partout, des hommes et des femmes, en tenue d’infirmiers ou en civils, affalés sur le sol, totalement inconscients. Fouiller cet hôpital en totalité prendrait des jours, voir des semaines. Il va donc falloir cerner précisément vos objectifs. Tandis que vous réfléchissez précisément à ces derniers, un bruit de pas précipité brise soudain le silence des lieux. Le son provient d’une des portes du mur nord. Vous dégainez votre arme par prudence et attendez nerveusement le visiteur, quel qu’il soit. Soudain la porte s’ouvre, révélant un spectacle atroce. Un homme, totalement nu fait irruption dans le hall d’entrée. Il titube violemment en s’avançant lentement vers vous : vous pouvez ainsi contempler son torse recouvert de blessures, visiblement chirurgicales, ses yeux s’agitant dans tous les sens, et le moignon à la place de son bras gauche. L’inconnu ouvre la bouche et crache un épais flot de sang, qui inonde le sol immaculé. Vous apercevez de multiples traces de perfusion sur ses bras : l’homme est probablement dans un état second. Il vous contemple vaguement et balbutie des paroles inaudibles, avant de s’écrouler sur le sol. Vous vous penchez prudemment sur son corps meurtri et lui prenez le pouls, qui est extrêmement faible. Dans un ultime râle l’homme murmure :
« …..d’autres dans….labo….suivez…..jaune…. »
Puis, il meurt à vos pieds, avant que vous n’ayez eu le temps de lui poser la moindre question. Cependant, vous croyez avoir compris ce qu’a voulu vous dire le mourant. Le « jaune » désigne probablement le secteur jaune de l’hôpital : vous savez que les différentes parties de l’hôpital sont identifiées par des couleurs. Visiblement, le secteur jaune ne doit pas être un lieu ouvert au public. Ce que vous venez de voir ne vous donne guère envie d’y mettre les pieds ; d’un autre côté, s’il y a des gens vivants, et éveillés, là-bas, vous ne pouvez pas les laisser mourir sans rien tenter. Pesez le pour et le contre avant de prendre votre décision : si vous voulez vous rendre au secteur jaune, rendez-vous au 22. Si vous préférez quitter l’hôpital au plus vite, rendez-vous au 8. Enfin, si vous souhaitez déambuler au hasard dans le bâtiment, rendez-vous au 28.

22
Les différents secteurs de l’hôpital sont indiqués sur de multiples panneaux d’information. Vous suivez la direction « jaune « pendant plusieurs minutes avant d’atteindre ledit secteur Le mourant avait visiblement encore quelques forces pour parcourir un tel trajet. Vous ne croisez pas âme qui vive lors de ce parcours, excepté des infirmiers et membres du personnel profondément assoupis, et donc affalés un peu partout. Visiblement, les pilleurs qui sévissent dans une bonne partie de la ville n’ont pas encore mis les pieds ici. Finalement, au détour d’un ultime couloir, vous arrivez devant les doubles portes peintes en jaune, qui délimitent le secteur de la même couleur. Habituellement, elles sont verrouillées à double tour mais elles gisent aujourd’hui béantes ; sans nul doute, le mourant les a-t-il ouvertes de l’intérieur. En dégainant, par pure précaution, votre arme, vous franchissez, non sans une certaine appréhension, l’entrée du secteur jaune. Vous y découvrez un long couloir entièrement peint en blanc, qui file sur une centaine de mètres avant de s’arrêter devant une nouvelle double-porte peinte en jaune. Dans les murs à votre gauche et à votre droite, se trouvent tout au long un certain nombre de portes : vous en comptez sept de chaque côté. Vous tentez d’en ouvrir une ou deux mais elles sont solidement verrouillées. Cependant, elles disposent toutes de judas, ce qui vous permet de comprendre rapidement la nature de ces pièces. Des cellules. Qui renferment chacune un homme, en stase dans une sorte de caisson médical, que vous ne distinguez que vaguement de votre position. Ce spectacle vous fait froid dans le dos. Il se passe des choses peu respectables dans cet hôpital et votre instinct vous souffle de ne pas vous attarder plus longtemps dans les parages. Si vous voulez quitter l’hôpital, rendez-vous au 8. Si vous voulez continuer vers la double-porte, rendez-vous au 23.

23
Lorsque vous ouvrez les deux battants, un spectacle glauque et assez terrifiant s’offre à vous. Vous vous trouvez à l’entrée d’une vaste salle d’opération, qui doit mesurer environ quinze mètres sur dix. Au centre de la pièce, se trouvent deux blocs d’opération, assortis de plusieurs robots-médicaux et de deux tables où sont posées divers instruments chirurgicaux. Les tables sont rougies par endroit mais c’est plus le décor de la salle qui vous inquiète. Les trois murs (nord, est et ouest) sont dissimulés par d’immenses armoires gris métalliques qui renferment des dizaines et des dizaines d’organes en stase. Cœurs, poumons, rates, foie………vous réprimez une violente nausée en contemplant les bocaux : que diable se passe-il dans cet hôpital ? Sur le sol blanc comme neige, se trouvent affalés quatre médecins en blouse blanche, endormis par le gaz. Soudain, vous avisez deux caissons dans un des coins de la salle : l’un d’eux est ouvert et vide : c’est sans doute de là que vient le mourant que vous avez croisé dans le hall. Mais le second est toujours fermé et peut-être renferme-il lui aussi un homme ? Vous vous approchez prudemment et vous avez confirmation de votre hypothèse. Un individu de taille moyenne, aux cheveux blonds et assez jeune gît paisiblement endormi au sein du caisson médical. Vous le contemplez un moment, perdu dans vos pensées. Apparemment, on se livre à des greffes assez douteuses dans les environs. Si vous voulez essayer de sortir l’homme de son coma, rendez-vous au 24. Si vous préférez fouiller la pièce, rendez-vous au 25. Enfin, si vous voulez quitter l’hôpital pour vous rendre dans un autre secteur de la ville, rendez-vous au 8.

24
Vous observez pendant quelques minutes les divers boutons qui se trouvent sur le caisson,, avant de trouver celui que vous cherchez. Vous le pressez et aussitôt, un gaz jaillit au sein du caisson et inonde l’espace pendant une poignée de secondes. Puis, il s’évapore rapidement par des orifices que vous ne sauriez voir, et le panneau de verre qui ferme le caisson glisse silencieusement sur le côté, remettant à l’air libre son prisonnier. Après une trentaine de secondes, vous voyez le corps blanchâtre commencer à s’agiter. Puis, brutalement, l’homme ouvre grand ses deux yeux, et son regard hébété se pose sur vous. Il ouvre lentement la bouche, et, d’une voix pâteuse, demande :
« Qui….qui êtes-vous ? »
-Ne vous inquiétez pas, répondez-vous, et restez calme. Que faites-vous dans ce caisson ? Qu’est-ce qui se passe ici ?
-Qui êtes-vous ? Répète l’homme, d’une voix plus ferme.
-Je suis un militaire, confiez-vous d’une voix rassurante, vous n’avez pas de raison de vous…. »
Vous n’avez pas le temps de terminer votre phrase que l’homme, en poussant un cri de haine, bondit hors du caisson et se jette sur vous pour vous étrangler. Stupéfait de cette agression, vous ne réagissez pas à temps et le forcené referme ses mains autour de votre coup avant que vous n’ayez pu esquisser le moindre geste pour vous défendre. Les yeux du prisonnier lancent des éclairs, et de la bave s’écoule de sa bouche tandis qu’il vocifère :
« Salaud, vous ne m’aurez pas comme les autres ! Je préfère crever de suite que de passer sur le billard, vous m’entendez ? Vous n’êtes que des meurtriers, des foutus meurtriers ! »
Vous essayez de répondre aux injections de ce dément, mais vous sentez que l’oxygène commence à vous manquer.
« …jamais mérité ça, poursuit en braillant l’homme, tout en serrant de plus en plus fort votre cou meurtri. Le reste de ses cris se perd dans le brouillard qui envahit petit à petit votre esprit et engourdit vos pensées. Dans un ultime sursaut, vous balancez un grand coup de pied dans les parties génitales du dément. Il pousse un hurlement de douleur et relâche son emprise. D’un deuxième coup de pied, vous vous dégagez en soufflant comme un bœuf. Puis, vous dégainez votre arme de poing pour affronter l’homme qui revient à la charge. Impossible d’échapper à ce combat :

PRISONNIER
HABILETÉ 6
ENDURANCE 11


Vous ne pouvez pas utiliser d’arme à feu durant ce combat, étant donné la rapidité de l’attaque. Si vous voulez épargner l’homme, rendez-vous au 26 lorsque son endurance sera égale ou inférieure à 3. Si vous menez le combat jusqu’à son terme et que vous l’emportez, rendez-vous au 27.

25
Il n’y a rien d’intéressant à découvrir ici, hormis les organes sur les étagères, que vous évitez soigneusement d’approcher. Toutefois, en passant à proximité des corps assoupis des quatre médecins, vous voyez un petit carnet qui dépasse de la poche de la blouse de l’un d’entre eux. Vous vous penchez pour vous en emparer et vous le feuilletez rapidement. Il s’agit visiblement d’une sorte de journal intime mélangé à une chronologie des évènements survenus dans cette partie de la clinique. Vous n’avez pas le temps de le lire en intégralité aussi vous vous dirigez immédiatement vers la dernière page : elle porte la date du huit Juin, il y a deux jours.

8 Juin 1642
Nouveau convoi arrivé aujourd’hui de la prison de Pougatchev. Deux hommes : un condamné à mort et un à perpette apparemment. On les a mis dans les caissons. On prélèvera le premier demain vers 13h. On a une femme qui vient se faire transplanter un rein dans l’après-midi et je veux que tout soit prêt une heure avant.
Le matricule 5061 est mort hier après le prélèvement de sa rate ; on dirait qu’on avait un peu forcé sur lui. Les nouveaux arrivants tombent bien, on commençait à être en rade de matériel.
Docteur Vladisky, terminé.


Lecture courte mais ô combien instructive. On dirait bien que l’hôpital se livre à des méthodes douteuses dans ses soins. Voilà qui ne vous incite pas à venir vous faire soigner ici en tout cas ! Vous ressentez un peu de pitié vis-à-vis des malheureux prisonniers qui ont subi ces terribles prélèvements. Même si ce ne sont pas des tendres, loin de là, personne ne mérite un tel traitement. A ce propos…. Si vous voulez essayer de sortir l’homme de son coma, rendez-vous au 24. Si cela ne vous tente pas ou que vous l’ayez déjà fait, il ne vous reste plus qu’à quitter l’hôpital. Rendez-vous au 8.
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MessageSujet: Re: Thalash (zone de départ)   Thalash (zone de départ) - Page 2 Icon_minitimeJeu 19 Juin - 21:27

26
Persuadé que vous allez porter le coup de grâce, l’homme crispe ses mains sur ses blessures et s’enfuit le plus vite possible dans le couloir. Vivement, vous lui barrez la route, en criant :
« Je vous dis que je nous veux aucun mal. Arrêtez de brailler, et dites-moi ce qui se passe, bon sang ! »
L’homme vous regarde, une lueur de terreur pure dans les yeux, puis se met soudain à pleurnicher, comme un enfant apeuré. Ce spectacle vous laisse quelque peu pantois et vous attendez bêtement que l’homme sèche ses larmes. Il se met à bredouiller à toute vitesse :
« ……sont venu nous chercher dans notre cellule. On a demandé ce que c’était, et ils ont refusé de nous répondre. Ils nous ont tabassé, puis nous ont fourgués dans un robot-camion. On est arrivé à l’hôpital et on est entré par derrière. Quand on est arrivés dans cette salle, on a compris immédiatement. Ils ont parlé d’organes, de patients aisés et tout un baratin. Ils ont mis Dimitri sur la table puis ils m’ont forcé à entrer dans ce caisson….après, je me rappelle plus de rien jusqu’au moment où vous m’avez sorti de cet enfer. Quand je me suis réveillé, j’ai pensé….enfin, j’ai cru…..bref, vous comprenez, termine-t-il piteusement. »
-Je vois, répondez-vous pensivement. Que comptez-vous faire maintenant ?
- Je ne sais pas trop, soupire-il. Ils ne vont jamais me lâcher maintenant, c’est clair.
Vous hochez la tête, affichant une moue désolée.
-Au fait, c’est quoi ce truc derrière, demande-il soudain. »
Vous vous retournez, vous demandant de quoi l’homme veut parler, et vous recevez brusquement un violent coup sur la nuque. Vous vous écroulez sous la violence de l’impact, le corps totalement engourdi. A travers un épais brouillard, vous sentez quelqu’un vous soulever. Puis vous vous retrouvez allongé dans une sorte de boîte, étonnamment confortable et rassurante. Ouvrant péniblement, les yeux vous contemplez le visage ricanant du prisonnier :
« Désolé mon pote, souffle-il, mais je n’aurai jamais eu la paix. Maintenant, je suis libre. »
Sur ces mots, vous le voyez vaguement pousser un bouton sur la paroi du caisson et avant que vous n’ayez pu prononcer la moindre parole, tout devient noir. Vous ne vous réveillerez que pour être emmené sur la table d’opération et vidé petit à petit de vos organes. Votre aventure est terminée.

27
Votre dernier coup est fatal pour votre adversaire. Les mains crispées sur ses blessures, il trépasse dans un dernier râle. Vous ne vouliez pas tuer cet homme mais il ne vous a pas laissé le choix. Vous vous éloignez tristement de son cadavre. Si vous voulez maintenant fouiller la pièce, rendez-vous au 25. Si vous préférez quitter l’hôpital pour vous rendre dans un autre secteur de la ville, rendez-vous au 8.

28
Votre idée de déambuler au hasard dans l’hôpital était louable mais ne s’avère qu’être une perte de temps. Vous n’avez aucune idée des secteurs à visiter en priorité, et vous marchez donc pendant une heure sans rien découvrir d’intéressant. Vous perdez de surcroit un point de Chance pour n’avoir pas réfléchi à votre décision. Passablement ennuyé, vous prenez rapidement une nouvelle décision. Si vous voulez maintenant vous rendre au secteur jaune, que vous a indiqué le mourant, rendez-vous au 22. Si vous préférez quitter l’hôpital au plus vite, rendez-vous au 8.

29
L’hôpital, que vous aviez trouvé désert lors de votre dernière visite, fourmille maintenant de monde. Plusieurs dizaines de robots sont stationnés devant le bâtiment et le même nombre d’hommes entre et sort du bâtiment dans un mouvement perpétuel. Ils transportent diverses caisses, contenant sans nul doute des médicaments et divers objets de soin. Une chose est en tout cas certaine : vous aurez du mal à entrer dans l’hôpital sans qu’ils ne vous voient. Mais si vous voulez tout de même tenter le coup, rendez-vous au 30. Si vous préférez aller explorer une autre partie de la ville, rendez-vous au 8.

30
Votre idée de pénétrer discrètement dans l'hôpital était louable mais vouée à l’échec. Vous êtes aussitôt repéré et encerclé par une dizaine d’hommes d’allure suspecte, dont la plupart brandissent des gourdins et autres battes. L’un d’eux, qui semble être le chef d’après les regards interrogatifs que lui adressent les neuf autres, crache :
« Qui t’es toi ? Qu’est-ce que tu fous ici ?
Vous bafouillez vaguement que vous êtes un militaire de la ville.
-Un militaire ? Reprend le loubard. Vous entendez ça les gars ?
Ses compagnons partent d’un grand éclat de rire, qui brise le silence de la ville assoupie. Mais vous ne percevez aucune joie dans leur rire, et même au contraire une menace à peine voilée. Vous vous sentez tout à coup très mal à l’aise.
-Tu sais, susurre le chef de la bande, on aime pas trop les fouineurs dans le coin. Finissez-le, les gars ! »
Avant que vous n’ayez pu esquisser le moindre geste, l’un des malfrats vous balance un grand coup de pied dans vos parties les plus intimes. Vous vous effondrez sous la douleur. Vous revenez un second coup dans le ventre, puis un troisième et un quatrième. Les bandits rient de plus en plus bruyamment et frappent de plus en plus fort de leurs pieds et de leurs battes votre corps meurtri. Vous sentez du sang couler des plaies qui éclosent sur votre corps, telles des fleurs de sang. Le monde devient de plus en plus flou et peu à peu les rires gras de vos bourreaux s’évanouissent dans le brouillard. Il vous semble maintenant entendre la mer dans le lointain et vous vous sentez flotter, vers d’infinis rivages. Puis, brutalement tout devient noir. Votre aventure prend fin en même temps que votre vie.


Dernière édition par Aragorn le Dim 29 Juin - 20:14, édité 1 fois
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Jehan
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MessageSujet: Re: Thalash (zone de départ)   Thalash (zone de départ) - Page 2 Icon_minitimeMar 24 Juin - 14:41

J’aime bien, globalement, cet hôpital. Quelques fautes dans le texte mais le style est bon, et l’ambiance assez plaisante. Pas grand chose à dire sur la structure des paragraphes, c’est cohérent. Le point de chance en moins du paragraphe 28 me paraît un peu sévère, mais ce n’est que mon avis. Le PFA dû au prisonnier est un peu vache, mais en même temps je le trouve pas mal. Ça change un peu. De plus les prisonnier ne sont visiblement pas des enfants de chœur, donc ça colle plutôt.

Pas d’autres remarques à chaud, j’en aurai peut-être un peu plus tard.
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MessageSujet: Re: Thalash (zone de départ)   Thalash (zone de départ) - Page 2 Icon_minitimeMar 2 Sep - 13:04

Les deux premiers paragraphes de la mairie et des archives. J'écrirai le reste ultérieurement, quand on saura exactement quoi y mettre.

30
La mairie de Thalash se situe, comme il se doit, au cœur même de la ville, faisant face à la grande place Oulianov. Vous mettez quelques minutes pour l’atteindre. Au cours de ce laps de temps, vous ne rencontrez pas âme qui vive et aucun bruit ne vient percer l’incroyable silence qui règne sur la cité endormie. Aucune trace des pillards, une fois n'est pas coutume, dans ce quartier. Visiblement, ils n’ont pas encore progressé jusqu’ici. Vous ne rencontrez en conséquent aucune embuche sur votre route et vous parvenez sans soucis à votre destination.
Le bâtiment qui abrite la mairie est très vaste et très récent, ayant été construit il y a seulement deux ans, après qu’un incendie ait ravagé son prédécesseur. Il est d’allure moderne, avec de multiples courbes et de larges baies vitrées à tous les étages. Sa couleur grisâtre le rend légèrement austère et froid. En haut de l’immeuble, se trouve l’étendard du Kalazar, agité par la brise matinale. Vous le contemplez un instant et vous ressentez un pincement au cœur en songeant à l’état dans lequel se trouve votre pays aujourd’hui.
La place Oulianov étant vide, vous la traversez d’un pas rapide, et vous vous présentez devant la porte vitrée de la mairie. Celle-ci coulisse automatiquement à votre approche, et vous pénétrez dans le bâtiment. Vous n’y êtes venu qu’à de rare occasion mais le hall est toujours aussi impressionnant. Aussi haut qu’une maison, il est l’épicentre d’un labyrinthe fait d’escaliers, de passerelles et d’ascenseurs. Les murs transparents révèlent des dizaines de bureaux, habituellement témoins d’une agitation perpétuelle, mais aujourd’hui tombés dans le silence. Le tout s’organise autour d’une gigantesque statue, qui occupe la quasi totalité de l’espace. Haute d’une dizaine de mètres, elle représente un homme, vêtu d’un habit militaire brodé d’or et recouvert de décorations. Il porte une barbe noire frisée et semble d‘une taille et d’une force prodigieuses. Son regard sévère semble surplomber la salle.
En bas de la statue, se dresse un petit écriteau, que vous parcourez rapidement, bien que vous ayez déjà reconnu le personnage :

Le guide suprême de notre pays, le grand maréchal en chef du Kalazar, Leish.

Une statue qui n’a plus vraiment raison d’être, si Leish est, comme les rumeurs le prétendent, mort. Vous en détournez votre regard et vous contemplez pensivement l’immense hall. Vous ne savez pas exactement où sont les archives mais, fort courtoisement, un écriteau vous l’indique. La porte n’est pas verrouillée, le gaz soporifique étant passé par là. Vous la poussez et elle s’ouvre silencieusement, révélant une pièce immense. Partout où porte votre regard, des dizaines et des dizaines d’étagères croulant sous le poids de centaines de dossiers. Fouiller cette salle en intégralité risque de vous prendre des années, aussi vous poussez un soupir de soulagement, en apercevant un ordinateur dans un coin, surplombé d’un écriteau « archives informatisées ». Un homme git endormi sur le fauteuil face à la table. Vous l’allongez avec précaution sur le sol, et vous vous installez à sa place. L’ordinateur est déjà allumé, ce qui vous évite d’être bloqué par de probables mots de passe. Vous n’avez évidemment pas le temps de parcourir tous les dossiers des archives, aussi vous sélectionnez trois qui vous semblent les plus utiles.
Si vous voulez parcourir une chronologie du Kalazar, rendez-vous au 31.

31
Vous tapez votre recherche sur le clavier, et appuyez sur la touche entrée. Aussitôt, un article s’affiche :

Chronologie du XVIIème siècle de Kalazar. (Note: interdite à la diffusion. Ordre 4695)
Le XVIIème siècle s’ouvre avec la fin de la Cinquième guerre entre le Kalazar et la Thoronie (1601), qui s’est conclue sans réel vainqueur, et avec des dégâts importants de part et d’autre. L’empereur Smyslov III voit son pouvoir remis en cause par la noblesse Kalazarienne et l’Etat-major. L’Empereur sera renversé et arrêté quelques semaines après la trêve, par son propre frère (soutenu par la noblesse), qui prend le trône sous le nom de Közlove Ier. La lignée royale, ininterrompue depuis seize siècles est brisée. Le Second Empire débute en 1602.
Pendant les trente années suivantes, Közlove Ier va tenter de rétablir une économie mise à mal par la guerre, et ce au détriment du développement de son armement. Dans les années 1620, les premiers robots volants sont toutefois conçus dans les usines de Gorod Dostiženie, mais en faible nombre.
A partir de 1627, une grogne sociale traverse l’Empire, attisée notamment par le Front des Travailleurs de Lev Lvovna, qui compte près de deux millions de membres. Le parti et son chef souhaitent de meilleures conditions de travail pour les ouvriers et une revalorisation de leurs emplois. L’Empereur fait la sourde oreille et arrête à plusieurs reprises Lvovna pour tenter, en vain, d’enrayer le mouvement.
En 1631, Közlove émet l’idée de cesser les guerres avec la Thoronie et de s’engager sur le chemin d’une paix durable avec les voisins du Sud-est. Il y est poussé par l’affaiblissement économique de Kalazar et par la supériorité militaire de la Thoronie. L’armée, farouchement opposée à la Thoronie et inquiète du mécontentement grandissant de la population, décide d’agir rapidement. Le 16 Octobre 1631, un coup d’Etat éclair est mené. Közlove et sa famille sont massacrés. Le prince Vladimir Outrograsky, cousin de Közlove et qui devient premier dans la succession au trône, est arrêté est déporté. Le Maréchal en Chef de l’armée de terre, Leish, prend le trône de Kalazar. Le Second Empire cesse d’exister, 25 ans après sa création. Commence le Troisième Empire, où le pouvoir n’est plus entre les mains d’un monarque mais d’un militaire.
Leish balaie immédiatement toutes les théories de non-belligérance de son prédécesseur. Il décide de remilitariser rapidement le Kalazar : si le pays manque de ressources, il faut aller les chercher en Thoronie. Le service militaire obligatoire est rétabli en 1632. Les usines de robots de guerre du milliardaire Serg Staïesh, ami de longue date de Leish, tournent à plein régime. Les conditions des ouvriers se dégradent : plus de travail et un salaire moindre. Lvovna proteste violemment contre le nouveau régime : des grèves sans précédents bloquent tous les centres vitaux du pays au cours des années 1634/1635. Pour tenter de les briser, Leish interdit les partis politiques et les syndicats et répriment de plus en plus brutalement les manifestations. Lvovna lui-même échappe de peu à plusieurs tentatives d’assassinant entre 1636 et 1637. Son pouvoir, pourtant, ne cesse de croître et inquiète de plus en plus le gouvernement.


Cette chronologie s'arrête en 1637, donc cinq ans avant aujoud'hui. Si vous voulez à présent consultez un autre document, choisissez lequel:


Dernière édition par Aragorn le Mer 17 Sep - 21:01, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Thalash (zone de départ)   Thalash (zone de départ) - Page 2 Icon_minitimeMar 16 Sep - 21:29

Pas mal, ma foi. Le début du paragraphe 30 souffre toutefois de quelques tournures un peu maladroites :

« Aucune trace des pillards, en revanche, dans ce quartier. » Pourquoi « en revanche » ?

« (…) il y a seulement deux ans, lorsqu’un incendie avait ravagé son prédécesseur. » Plutôt que « lorsque », j'aurais mis « après que ».

Pour le pays, il me semble que la convention jusqu'à présent était de parler « du » Kalazar et pas « de » Kalazar.

Il y a également quelques petites fautes qui passeront à la moulinette de la correction. Enfin je trouve le « Toutefois, elle peut s'avérer utile. » un peu bizarre.

J'aime bien le souci de cohérence à la fin (le coup des mots de passe) ainsi que, mais je l'avais déjà dit, la chronologie. Toutefois je commence à me demander si une telle présentation de l'histoire serait valable sous un régime totalitaire tel que celui de Leish. Les dictatures ont tendance à réécrire le cours des événements à leur avantage. Peut-être faudrait-il indiquer qu'il s'agit d'une version interdite à la diffusion, ou un truc du même genre. Je dis bien « peut-être ».
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Aragorn
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MessageSujet: Re: Thalash (zone de départ)   Thalash (zone de départ) - Page 2 Icon_minitimeMer 17 Sep - 21:03

Merci pour ce feedback (mais il n'y avait pas grand chose à feebacker^^). J'ai corrigé ce que tu m'as indiqué. Wink

Pour le pays, on avait plutôt décidé (Skarn et moi), enfin je crois, de parler "de" Kalazar. Mais bon, je n'ai pas de préférence, le tout est de s'entendre sur l'un des deux. Smile
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Jehan
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MessageSujet: Re: Thalash (zone de départ)   Thalash (zone de départ) - Page 2 Icon_minitimeSam 27 Sep - 23:32

En ce qui me concerne je n’ai pas de préférence, parler « de » Kalazar me va très bien. On repart là-dessus ?
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Aragorn
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MessageSujet: Re: Thalash (zone de départ)   Thalash (zone de départ) - Page 2 Icon_minitimeDim 28 Sep - 9:46

Oki. Wink
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MessageSujet: Re: Thalash (zone de départ)   Thalash (zone de départ) - Page 2 Icon_minitime

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